Dernière escale pour CaRiMi aux États-Unis

C’est un rendez-vous que les fans ne voudront pas manquer. Ce vendredi, CaRiMi, l’un des groupes les plus emblématiques du Konpa haïtien, se produira une dernière fois aux États-Unis. La formation, dissoute en 2016 avant de se reformer pour une série de concerts, fera escale à l’Amerant Bank Arena de Sunrise pour un ultime show sur le sol américain.

« Moi, Michael Guirand et Carlo Vieux avons décidé que ce sera le dernier spectacle que nous ferons aux États-Unis afin de ne pas abuser de l’attente du public », insiste Richard Cavé, leader et claviériste du groupe, lors d’une interview avec Carel Pedre dans l’émission Carel In The Morning, le 18 février 2025. En décembre dernier, CaRiMi avait déjà marqué les esprits avec un concert au UBS Arena d’Elmont, à New York. Mais c’est à Paris, en 2022, que leur grande réunion avait eu lieu, sur la scène de l’Accor Arena. Une soirée marquée par des retrouvailles musicales intenses, mais aussi par une tragédie qui a secoué l’industrie musicale haïtienne.

Ce soir-là, alors qu’il partageait la scène avec le groupe devant une salle comble, l’artiste Michael « Mikaben » Benjamin s’est effondré en plein concert, victime d’un malaise fatal. Un drame qui a bouleversé la communauté haïtienne et bien au-delà. Sa mémoire a été honorée lors d’une cérémonie à Miramar, où de nombreux artistes haïtiens lui ont rendu hommage en musique.

L’attente est désormais à son comble pour cette dernière date américaine. Sur les réseaux sociaux, les fans expriment leur impatience.

« Ticket en main, direction Amerant Bank Arena ! Je ne pouvais pas rater ça », écrit un internaute.
« CaRiMi a marqué ma jeunesse, et les revoir une dernière fois, c’est un rêve qui devient réalité », confie un autre.
Certains viennent même de loin : « J’habite à Chicago, mais ce concert, je devais être là », commente un fan.

Après l’Amerant Bank Arena de Sunrise, l’avenir de CaRiMi reste incertain. Mais une chose est sûre : l’empreinte du groupe sur le Konpa et son public, elle, est indélébile.

Par Ravensley Boisrond, éditeur en chef de Chokarella

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