“L’inexistence de mon bonheur”, un roman écrit par Eder Dorvilien, traite des abus sexuels subis par de jeunes adolescentes. L’ouvrage a été présenté le 1ᵉʳ juillet 2023 lors d’une première vente-signature à la bibliothèque municipale de Delmas. Au-delà du récit qu’il propose, l’auteur souhaite sensibiliser sur cette réalité et encourager les victimes à se confier à une personne de confiance.
Photographe, créateur de contenu, étudiant en communication et dans la prise de parole, Eder Dorvilien signe ici son premier roman, une œuvre engagée qui dénonce ouvertement les violences sexuelles faites aux jeunes filles. Le titre “L’inexistence de mon bonheur” met en avant l’impossibilité pour les victimes de trouver une paix intérieure après de telles épreuves. L’écrivain résume ainsi l’histoire : “L’histoire commence avec la mort de son père à l’âge de 14 ans, puis les difficultés que rencontre sa mère, les problèmes financiers et le viol commis par son copain. Je voulais transmettre cette histoire aux gens pour mettre en lumière les abus que subissent nos jeunes filles ainsi que les injustices sociales.”
Afin d’ancrer la fiction dans une réalité tangible, l’auteur confie s’être inspiré du vécu d’une amie. “Pour cette première, c’est une amie qui voulait partager son histoire avec moi. J’ai pu trouver l’inspiration nécessaire pour écrire sur ce thème”, explique-t-il.
À travers son ouvrage, Eder Dorvilien cherche à encourager les victimes à dénoncer ces agressions, soulignant l’impact qu’un silence prolongé peut avoir sur leur avenir. “J’ai voulu faire apparaître que nous avons des adolescentes brisées intérieurement, qui se battent jour après jour pour trouver une lueur d’espoir, mais qui, malheureusement, n’y arrivent pas”, souligne-t-il.
L’écrivain insiste sur l’importance de briser le silence et de protéger les jeunes filles. “Il ne faut pas rester silencieux face à l’injustice. Il faut protéger les jeunes filles contre leurs bourreaux”, affirme-t-il.
Un livre qui, selon son auteur, suscite une forte émotion chez les lecteurs en raison de l’histoire poignante qu’il relate. Il espère que ce message continuera à circuler et à interpeller le public.
L’écriture de ce roman s’est déroulée alors qu’Eder Dorvilien était en vacances dans le Sud du pays, à Port-à-Piment. Il raconte s’être plongé dans une profonde inspiration et avoir terminé son manuscrit en environ un mois. “J’ai essayé d’écrire plusieurs ouvrages que je n’ai pas encore édités, mais en arrivant à ce sujet, je m’y suis accroché et je l’ai terminé de manière aboutie. Cet ouvrage me tient à cœur, et je ne sais pas si je pourrais produire quelque chose de mieux. Mais pour l’instant, je trouve que c’est mon meilleur livre”, confie-t-il.
Né à Chardonnières, dans le Sud du pays, Eder Dorvilien s’inspire de son parcours, des histoires partagées avec lui sur les réseaux sociaux ainsi que de ses podcasts Jeudi Confession et Let’s Talk with Eder le Duc. Écrire a toujours été un rêve pour lui, un moyen de réfléchir sur des sujets divers.
Avec L’inexistence de mon bonheur, l’auteur a participé à la 30ᵉ édition de Livres en Folie le 12 août 2024. Le livre est également disponible en librairie, notamment à La Pléiade et Astérix, ainsi que sur Amazon.
Résumé du livre
Dans “L’inexistence de mon bonheur”, l’auteur se met dans la peau de Déborah, une jeune adolescente confrontée aux tabous de la société, notamment le viol et l’injustice sociale.
Déborah perd son père à l’âge de 10 ans et se retrouve seule avec sa mère, qui fait d’importants sacrifices pour subvenir aux besoins de ses deux enfants. La seule chose que la jeune fille considère comme précieuse, c’est sa virginité. Un jour, son copain la viole. Dès lors, elle sombre dans le doute et le désespoir.
Espérant voir sa situation s’améliorer, elle découvre que sa mère fréquente le même homme. Pure coïncidence ? Elle ne sait pas comment réagir face à cette situation.
Par Gerole Midy © Chokarella
