La 18e édition du PaPJazz met en avant la scène locale avec « PaPJazz It Up »

La 18e édition du festival international de jazz de Port-au-Prince (PaPJazz) a été officiellement lancée ce mardi 11 mars 2025 par la Fondation Haïti Jazz. Initialement prévu en janvier, l’événement a été repensé pour s’adapter au contexte actuel et se tiendra finalement du 21 au 22 mars dans la capitale haïtienne.

Cette année, le festival met en avant une nouvelle dynamique avec « PaPJazz It Up », une édition axée sur la collaboration et la créativité locale. Toujours sous le haut patronage du ministère de la Culture et de la Communication, le festival débutera le vendredi 21 mars avec une soirée sur la Scène Prestige, dédiée au créole jazz, une relecture du répertoire haïtien sous une approche jazz. Plusieurs formations ont travaillé sur des arrangements inédits, qui seront présentés au public lors de deux concerts au Karibe Hôtel.

Le samedi 22 mars, la Scène Barbancourt accueillera le spectacle « Slam’n Jazz – Les Amours, Balles perdues », réunissant Eliézer Guérismé, Badio, Ricardo Boucher et Syto Cavé, accompagnés des musiciens Joel Widmaier, Pierre-Ely Charles et Acson Fanfan. La scène mettra également à l’honneur la nouvelle génération de la musique rasin avec Nanmvodoua, ainsi que Ami Jazz, qui représente la relève du créole jazz.

Le festival proposera également des collaborations spéciales, comme JazzXtension, découvert lors des « Sunday Jazz Brunch » au Quartier Latin, qui partagera la scène avec Alexis Lucolson Mensrau et Tiga. Joel Akoustik & Guests réunira plusieurs artistes pour une fusion de konpa, chanson et jazz, avec la participation de Alexa Cherrelus, Fameuse Maude, Clément (Kéké) Bélizaire, TISax, Norman Imeran et d’autres.

L’after se tiendra au Quartier Latin avec une soirée de créole jazz, mettant en avant Kolo & Co en mode raratech, accompagnés de Kabysh, Ti Tanbou, Joel Widmaier et Clément (Kéké) Bélizaire. Le rara ne sera pas en reste, avec la bande à pied Follow Jah qui déambulera dans les rues les 21 et 22 mars.

Par Ravensley Boisrond, éditeur en chef de Chokarella

Photo : Josué Petit Noël Photographe Chokarella

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