Le chanteur et compositeur haïtiano-américain Fridayy dévoile ce vendredi 28 février 2025 « Some Days I’m Good, Some Days I’m Not », un album où se mêlent gospel et R&B. À travers ce projet, il explore ses doutes, ses croyances et ses sentiments, oscillant entre spiritualité et amour.
Fridayy se livre à une introspection, mettant en musique les hauts et les bas de son parcours personnel. À un moment, il est captivé par la beauté d’une femme sur Baddest in the Room ; l’instant d’après, il exprime sa gratitude pour ses bénédictions dans Look to You. Il insuffle une énergie lumineuse avec des morceaux comme Sun Comes Down, Desert et Better Days, tandis que Shotgun, Saving My Love et One Call Away s’ancrent dans une dimension plus romantique. L’ensemble de ces émotions s’équilibre à travers les 21 titres qui composent l’album, notamment dans February 23, où il pose son flow en rappant.
Pour enrichir ce projet, Fridayy s’est entouré de plusieurs artistes : le Franco-Haïtien Joé Dwèt Filé, Chris Brown, Kehlani, Meek Mill, ainsi que les Nigérians Teni et Llona, sans oublier le rappeur américano-nigérian Wale.
Sur Instagram, l’artiste confie à quel point cet album lui est personnel : “Ce travail est le plus personnel pour moi. J’ai tout laissé ici en détail – les hauts et les bas, le bon et le mauvais. Chaque chanson a sa propre signification. J’ai mis mon histoire en première page parce que je sais qu’il y a des gens qui vivent la même chose, mais de manière différente. Je sais que seuls quelques artistes peuvent vous offrir ce genre de musique, alors je ne considère pas cela comme acquis. C’est pourquoi j’ai mis tant de temps à le faire, mais je vous promets que c’est la meilleure musique que j’aie jamais faite.”
Il précise également avoir été impliqué dans la production et l’écriture de presque tous les morceaux, avec le soutien de ses proches. “J’ai connu des bas tout au long de ma vie jusqu’à ces trois dernières années, mais au plus fort de ma vie, l’année dernière, j’ai perdu la personne qui comptait le plus pour moi”, ajoute-t-il.
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Par Ravensley Boisrond, éditeur en chef de Chokarella
