“July 7 : Who Killed the President of Haiti ?” sera présenté à Miami le 1er mars 2025

Le réalisateur haïtien Robenson Lauvince s’apprête à dévoiler son nouveau film, July 7 : Who Killed the President of Haiti ?. Cette œuvre, qui revient sur l’assassinat du président Jovenel Moïse survenu à son domicile le 7 juillet 2021, sera projetée pour la première fois le 1er mars 2025 à l’Olympia Theater de Miami.

Selon les informations disponibles, ce long-métrage, doté d’un budget de 5 millions de dollars, a nécessité la collaboration de 237 personnes, dont des experts en histoire et en politique. Le scénario a été confié à l’écrivain Gary Victor, tandis que Jimmy Jean-Louis, figure bien connue du cinéma, tient le rôle principal. À ses côtés, Raquel Pélissier, première dauphine de Miss Univers 2016, incarne Shedeline, une étudiante vivant à New York qui retourne en Haïti pour travailler sur un projet de mémoire consacré au président assassiné.

Le casting comprend également des acteurs tels que Fresnel Larosilière, Paul Henry Athis, Caelle Jean-Baptiste et le jeune chanteur Jean Garmel Buteau, qui interprète Jovenel Moïse dans sa jeunesse. Le film retrace la vie du président haïtien, de son enfance à son ascension politique, tout en questionnant les circonstances entourant sa mort tragique.

Pour Robenson Lauvince, originaire de Port-de-Paix, ce projet a représenté un véritable défi. La sensibilité du sujet et les risques associés à un tel travail ont suscité des réticences, y compris au sein de sa propre famille. « Le 7 juillet est bien plus qu’un film. C’est un mouvement qui porte beaucoup d’espoir pour l’art chez nous. Merci à tous, et respect à chacun. Rejoignons ce mouvement et soutenons ceux qui continueront à unir leurs efforts pour le concrétiser », a-t-il partagé sur Instagram.

Après cette première projection à Miami, le film entamera une tournée dans plusieurs festivals internationaux avant d’être disponible sur des plateformes de streaming. Les billets pour la projection inaugurale du 1er mars 2025 sont déjà en vente.

Par Ravensley Boisrond, éditeur en chef de Chokarella

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