Louisane Dorval, mère de quatre enfants, entrepreneuse et animatrice franco-haïtienne, se fait une place singulière dans l’univers médiatique en France. Connue sous le pseudonyme Juste Lou, elle est née en France de parents haïtiens et partage un attachement profond pour Haïti et ses racines africaines.
À 33 ans, Louisane a décidé de s’impliquer davantage dans la communauté haïtienne. Un engagement qui l’a poussée à apprendre le créole, malgré les réticences de son entourage. “D’un côté, je suis contente d’avoir vécu tout ça. Malgré tout, il y a une acceptation,” a-t-elle confié à Carel Pedre lors du Chokarella Paris Takeover.
Sa volonté de rapprochement avec Haïti et la diaspora se traduit par une ambition de devenir « l’Oprah Winfrey de la culture haïtienne. » Passionnée par les traditions du pays, elle avoue : “J’ai beaucoup d’amour pour Haïti, j’adore y être, la musique, la cuisine locale, ainsi que l’énergie qui y règne.” Louisane affirme également son désir de démontrer son appartenance à cette culture, affirmant vouloir prouver qu’elle est “autant haïtienne que les Haïtiens eux-mêmes.”
Sur le plan professionnel, elle s’est fait connaître par des interviews avec des artistes haïtiens sur TikTok, accumulant des vues et élargissant son audience. Rutshelle Guillaume, Gazman Couleur, Yani Martelly et Richard Cavé font partie des personnalités qu’elle a accueillies en direct, des échanges qui ont résonné largement sur les réseaux sociaux. Elle travaille aussi aux côtés de Claudy Siar sur RFI dans l’émission Couleurs Tropicales.
L’animatrice évoque aussi la difficulté d’être noire dans une société majoritairement blanche en France. Consciente de cet enjeu, elle a initié ses enfants au mannequinat dès le plus jeune âge, un moyen de leur donner confiance en eux et de les préparer à s’affirmer dans ce contexte.
Louisane Dorval poursuit son aventure médiatique, bien décidée à “continuer ce qu’elle est en train de faire”. Elle garde également en tête un désir de ressourcement et exprime son souhait de voyager régulièrement vers Haïti pour renforcer ce lien avec ses racines.
Par Gerole Midy/Chokarella