Le cancer du sein a un taux de guérison élevé lorsqu’il est détecté et traité à un stade précoce, a annoncé l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS/OMS) sur son compte X, le dimanche 27 octobre 2024.
L’OPS/OMS met cependant en lumière une disparité importante dans les taux de survie entre les pays : « Il existe une différence de survie de 60 % entre les femmes atteintes du cancer du sein vivant dans les pays à revenu élevé et celles des pays à revenu faible. » L’organisation invite donc les femmes à consulter un médecin en présence d’une grosseur anormale, même si celle-ci n’est pas douloureuse.
Les données montrent que les examens de dépistage facilitent la détection précoce du cancer, augmentant les chances de succès du traitement. En revanche, l’absence de dépistage via une mammographie complique la détection, car certaines formes de cancer du sein peuvent être asymptomatiques.
Divers facteurs de risque, comme la consommation d’alcool et de tabac, le surpoids, ou l’inactivité physique, sont associés au cancer du sein. Certaines femmes ont aussi une prédisposition génétique due aux mutations des gènes BRCA1 et BRCA2, augmentant jusqu’à 85 % leur risque de développer la maladie.
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Recommandations pour le dépistage
Pour une surveillance adéquate de leur santé mammaire, les femmes âgées de 40 à 74 ans sont encouragées à effectuer une mammographie tous les deux ans. Au-delà de 75 ans, il est conseillé de consulter un médecin pour évaluer la pertinence de continuer les dépistages.
L’OPS/OMS précise par ailleurs qu’il est préférable d’éviter une mammographie juste avant les menstruations, moment où des douleurs mammaires peuvent apparaître. En cas de sensibilité, un antidouleur peut être pris une heure avant l’examen, mais il est toujours recommandé de consulter un médecin au préalable.
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Par Gerole Midy/Chokarella
