Le mardi 15 octobre 2024 marque le deuxième anniversaire de la disparition de Mikaben, de son vrai nom Michael Benjamin, un artiste haïtien reconnu pour sa polyvalence musicale. Pour honorer sa mémoire, un deuxième concert commémoratif se tiendra ce mercredi à l’hôtel El Rancho à Pétion-Ville.
Mikaben, né le 27 juin 1981 à Port-au-Prince, était le fils de Roseline Benjamin et du célèbre chanteur haïtien Lionel Benjamin, surnommé « le père Noël haïtien ». Tout au long de sa carrière, il a su s’illustrer dans divers genres musicaux, notamment le konpa, le dancehall, le reggae et le rap, captivant ainsi le public haïtien.
En 1999, il participe à « Konkou chante Nwèl » sur la chaîne TELEMAX, où il obtient la quatrième place avec sa chanson « Nwèl tristès », rendant hommage à son père. L’année suivante, il sort son premier album de konpa, « Vwayaj », comprenant le succès « Ou pati kite m ».
En 2004, il présente son deuxième album, « Mika », qui inclut des hits comme « Yon ti chans » et « Si m te gen zèl ». En 2005, il fonde le groupe Krezi Mizik avec son cousin David Dupoux, sortant l’album « Ayiti san manti » en 2006.
Mikaben fait son retour en solo en 2009, participant à de nombreux projets avant de signer un contrat avec Warner Music France en 2016 pour la distribution de plusieurs albums. Son album « MKBN », lancé en mai 2018, comporte des titres marquants tels que « Ayibobo » et « Ti pa m nan », en duo avec J-Perry.
Sur le plan personnel, Mikaben épouse Vanessa Fanfan en novembre 2020, et le couple accueille leur premier enfant un an après. Maïa Benjamin, deuxième fille de Michaël Benjamin, a vu le jour le 3 décembre 2022.
Le 15 octobre 2022, la communauté musicale haïtienne est en deuil, car Mikaben rend son dernier souffle juste après avoir performé lors du retour tant attendu de CARIMI à l’Accor Arena de Paris. Sa disparition a laissé un vide immense dans le paysage musical haïtien, soulignant son rôle en tant que l’un des talents les plus polyvalents de sa génération.
En ce jour de commémoration, les fans, la presse culturelle et sa famille se rassemblent pour célébrer l’héritage de cet artiste inoubliable.
Par Ravensley Boisrond, responsable éditorial de Chokarella
