L’hôpital général accouche la vie à même le sol.
Comme plusieurs autres vertèbres du pays, le système de santé est très endommagé. Une situation qui ne date pas d’aujourd’hui et qui semble très loin d’aller mieux. De grève en grève pour exiger de meilleures conditions de travail, les médecins résidents montent un calvaire sans nom au même titre que les malades. Si ces derniers reçoivent un salaire de misère, faute de soins éfficaces, les patients eux-mêmes meurent à petit feu.
L’ Hopital de l’Université d’État d’Haïti représente le plus grand centre hospitalier du pays. Cependant depuis des années, il n’arrive plus à tenir à cause du maigre budget dont il dispose.
Ce système de santé à petit prix qui crie à l’aide est le trop-plein du problème. Le S.O.S est lancé en attendant un retour d’une plausible reconsideration du plan de santé. Comment les médecins peuvent-ils répondre à leur engagement sans équipements aucuns et pour pire une sphère insalubre? Pour pas mal de causes importantes, une date est consacrée, le 7 avril est celle choisie pour rappeler l’importance de la santé publique mondialement et c’est aussi le 75ième anniversaire de l’OMS(Organisation Mondiale de la Santé). Nous soulignons l’état catastrophique de l’UEH mais en realité, le désordre est général. Il est grand temps de redémarrer le moteur avec des professionnels aptes à prendre les décisions favorisant la sécurité sanitaire en Haïti. La santé pour tous est un droit humain !
Reedley Jean-Baptiste.