Entre bonnes blagues et plaisanteries de mauvais goût, le premier avril est dédié au rire et à
la bonne humeur dans le royaume de la moquerie.
L’idée de faire des farces, des blagues innocentes (pour la majorité) le 1er avril, s’avère être une tradition mondiale, un désir général. Un phénomène à nul autre pareil si l’on considère le rôle des traditions en ce sens qu’elles nous aident à construire notre identité. Une simple habitude qui, le premier du 4ème mois de l’année, a implanté une envie de plaisanter, de nourrir la bonne humeur mondialement: Extraordinaire! Plusieurs théories veulent accompagner l’origine de cette tradition. De la France à la Grèce antique, du christianisme, avec la période de carême et l’obligation de manger du poisson, à l’hypothèse voulant que le mois d’avril soit le mois de la pêche, tant de théories ont été construites autour de la tradition du poisson d’avril. Toutefois, l’incapacité de connaître avec certitude l’origine du phénomène augmente encore plus son intérêt. En ce jour dédié aux bonnes blagues, si certains s’amusent à faire des farces innocentes, d’autres ne se retiennent guère dans la concoction de mauvaises plaisanteries. En Haïti, par exemple, il est assez commun de faire courir le bruit d’une grave maladie sur quelqu’un ou même annoncer sa mort comme poisson d’avril. L’idée derrière la blague peut être innocente mais il ne faut pas faire fi des émotions qu’elle soulève à l’autre bout de la réception. Le premier avril reste un jour spécial, une célébration historique des plaisanteries et des bonnes blagues. Prenez garde, peut être que l’adresse que vous venez de recevoir n’est pas la bonne, peut-être que votre nouvelle copine ne l’est pas tout à fait, peut-être que cet article que vous êtes en train de lire n’a pas été écrit! Méfiez-vous de tout et de tout le monde! “Poisson d’avril”
Stanley C. Maurice